ON RECHERCHE UN LEADER

French article ; English version soon available



President Barack Obama and first lady Michelle Obama stand during the playing of Taps with White House staff members as they participate in a moment of silence marking the eighth anniversary of the Sept. 11 attacks, Friday, Sept. 11, 2009, on South Lawn of the White House in Washington.(AP Photo/Charles Dharapak)




Pour sa première commémoration des attentats du 11-Septembre en tant que président, Barack Obama a choisi de ne pas se rendre à New York, mais de se recueillir devant le Pentagone.

Et il a choisi de tenir un discours ferme sur l'Afghanistan pour nous faire croire qu'il a de l'autorité sur le plan extérieur, comme il a tenté l'autre jour de se présenter comme un vrai chef quand il a prononcé son discours sur la santé devant le Congrès.


President Barack Obama delivers a speech on healthcare before a joint session of Congress in Washington, September 9, 2009.REUTERS/Jason Reed (UNITED STATES POLITICS HEALTH)



Sauf que...

Plus personne ne le croit lorsqu'il parle de ce qu'il entend faire en Afghanistan, après toutes les bavures meurtrières de l'Armée américaine qui a massacré des innocents.
Sur le plan intérieur, c'est la même chose. Malgré les absurdes gros titres enthousiastes des médias inféodés qui prétendent qu'il a réussi son discours mercredi, on a tous en mémoire la manière dont il s'est fait interpelé et traité de menteur par un élu, devant la nation, et le monde. Comme  figure d'autorité, on a déjà vu mieux !

C'était d'ailleurs le chahut dans la "classe' du côté des rangs Républicains : jugez un peu :


Some Congressional Republicans hold up the Republican version of the healthcare bill during U.S. President Barack Obama speaks about healthcare reform to a joint session of the U.S. Congress on Capitol Hill in Washington, September 9, 2009.REUTERS/Jim Young (UNITED STATES POLITICS HEALTH)



De plus, on ne comprend toujours pas vraiment ce qu'il veut accomplir grâce à cette réforme, d'autant que toutes les études sérieuses prouvent que son plan n'arrangera pas la situation, au contraire :
http://europumas.over-blog.com/pages/MAUVAIS_DIAGNOSTIC_POUR_LE_PLAN_OBAMA-1714539.html

Bref, en ce jour de commémoration des attentats d'il y a huit ans, l'Amérique est loin d'être unie derrière son président. Pas de consensus en vue. Non seulement Obama n'arrive pas à convaincre le camp adverse, mais même dans son propre parti, on doute maintenant de sa capacité à montrer la voie... à être un vrai leader.



U.S. President Barack Obama and first lady Michelle Obama join staff members during a moment of silence marking the eighth anniversary of the September 11 attacks on New York, Washington, and Pennsylvania,on the South Lawn at the White House in Washington, September 11, 2009.REUTERS/Jim Young (UNITED STATES POLITICS ANNIVERSARY CONFLICT)