HOMME DE L'ANNEE ?
French version ; English version soon available
Le magazine Time a rendu son verdict, ainsi que plusieurs autres médias français.
Pour eux, l'homme de l'année se nomme : Barack Obama.
Bien sûr, aucune surprise dans ce choix : depuis plus d'un an maintenant, on a voulu imposer ce personnage au monde entier en tant que Sauveur de la planète.
Et cela a marché : la preuve : une majorité d'Américains a voté pour lui...
Malheureusement, et comme nous l'avons toujours répété sur ce blog, la désillusion a déjà commencé.
Barack Obama, en guise de changement, a déjà fait preuve d'un conservatisme qui a dérouté ses supporters les plus "liberals". Il a choisi de s'entourer d'anciens membres de l'administration Clinton, voire même de garder des ministres actuels du gouvernement Bush.
Est-ce donc ça le fameux changement scandé tout au long de la campagne ?
Pire encore : Mister O. n'est pas encore entré en fonction qu'il se retrouve déjà éclaboussé par un scandale impliquant le gouverneur de l'Illinois auquel il est forcément mêlé, puisqu'il concerne son propre siège de sénateur.
D'ailleurs, les Américains ne s'y sont pas laissés prendre, puisqu'un sondage Rasmussen réalisé en fin de semaine dernière, jeudi et vendredi, montre que près de la moitié des personnes interrogées pensent que Obama ou l'un de ses conseillers est impliqué dans le scandale Blagojevich. Et parmi ceux-là, chiffre édifiant : 23 % en sont totalement persuadés.
Et pire encore pour Obama : il n'y a que 11 % des personnes interrogées qui estiment que Obama n'est pas impliqué.
Ceci signifie que très peu d'Américains sont dupes, en fait.
Donc, les électeurs ont compris qu'ils ont porté au pouvoir un voyou.
Apparemment, la plupart n'ont pas cru aux dénégations de Obama...
Mais cela leur est égal, et ce n'est pas étonnant. La prime à la malhonnêteté...
Et pendant ce temps de toute façon, Obama continuera la même stratégie de défense, celle qui lui a si bien réussi depuis un an, celle dont il a usé et abusé dans les affaires précédentes :
"Je ne savais pas"...
Non, il ne savait rien sur les délires du pasteur Wright ; rien sur les attentats commis par Bill Ayers ; rien sur le Père Pfleger ; rien sur la corruption de Tony Rezo ; rien sur les liens avec les terroristes palestiniens de Rashid Kahlidi ; rien sur la gigantesque fraude électorale organisée par ACORN, organisation pour laquelle il a pourtant travaillé par le passé ; et rien non plus sur les dirigeants voyous de Fanny Mae,Franklin Raines, Tim Howard, et James Johnson, qui nous préparaient la grande faillite financière et économique en encourageant des gens non solvables à acheter des maisons (notons au passage que ces cadres dirigeants de Fanny Mae ont servis de conseillers à Obama pendant sa campagne). Et rien non plus, tout récemment, sur les magouilles du gouverneur Blagojevich...
Sur son CV, le thème favori de Obama a été d'ignorer tout de ce que les gens qui l'entourent font de mal. Il se contente d'affirmer qu'il n'était pas au courant, avouant sans honte manquer de prudence et de discernement. Si tout ce passe comme il se doit, un certain nombre de gens dans l'entourage vont se retrouver en prison, mentir, tricher, voler, sans que Obama ne le sache. Et cela va se produire sans que les médias inféodés ne s'en soucient.
Donc, pour être désigné "Homme de l'année" dans le monde d'aujourd'hui, ce qu'il faut, c'est être un menteur, un tricheur, un bonimenteur, un imposteur, et un usurpateur.
Voici une surprenante nouvelle version de la morale protestante qui est à l'origine de cette grande nation : "Travaillez dur, et vous serez récompensé."
Dans le monde moderne, elle est devenue : "Trichez au maximum, et vous serez élu et admiré dans le monde entier."
Belle conception en effet du mérite en cette fin d'année 2008 !