CONTE DE THANKSGIVING

Publié le par frenchpuma

Etes-vous prêts à être émus jusqu'aux larmes en ce jour très spécial ?

Si vous êtes sensibles et romantiques, et que les contes de fées vous font pleurer, cette histoire vous est particulièrement destinée.

 

 

LISEZ ATTENTIVEMENT CE QUI SUIT : (et préparez-vous à un moment d'intense émotion)

 

Il était une fois, le nouveau président tout fraîchement élu, de la plus grande puissance mondiale, qui avait décidé d'emmener sa famille en promenade dans certains quartiers défavorisés de la ville où ils habitaient. Il avait l'intention de montrer à ses enfants et à sa femme ce qu'était la vraie vie, et d'apprendre à ses filles comment être charitable et généreux envers les nécessiteux.  

 

 Barack et Michelle, accompagnés de leurs deux filles, en train de distribuer de la dinde pour Thanksgiving il y a quelques heures. 

 

 

 

Car c'était Thanksgiving.

La nation célébrait ce moment particulier de l'Histoire où tout avait commencé : les Pères Pélerins, les Indiens, unis pour remercier Dieu d'avoir béni l'Amérique, et de leur avoir permis de survivre pendant ces premiers hivers si rigoureux...

 

 

Pour la première fois depuis de nombreuses années, l'humeur du pays était à la fête. Car, après des mois de dépression, de tristesse, voire de désespoir provoqués par les échecs à répétition de l'administration en place, tous les Américains avaient retrouvé confiance, et se sentaient pleins d'espoir pour l'avenir.

 

 

Et la raison de cet optimisme retrouvé, c'était un Homme.

Un Sauveur.

Un Messie.

 

 

C'était lui qui était là.

 

Dans les rues de Chicago, avec sa charmante épouse, et ses adorables fillettes.

Barack, Michelle, Malia, et Sasha, tous en train de distribuer du poulet, des patates, du pain, et bien plus encore, à l'église St. Colombanus et à Calumet Drive, quartiers habités en majorité par des Noirs.

 

La simple vision de l'Elu provoqua émoi et hystérie dans tout le quartier.

 

Soudain, les pauvres et les sans-abri, qui luttaient pour survivre depuis des mois et des années, se sentaient heureux. Ils savaient que désormais, plus rien de mal ne pourrait leur arriver.

 

Le Grand Homme leur apportait à manger.

Il avait décidé de s'occuper d'eux.

Grâce à lui, ils allaient enfin pouvoir manger de la dinde pour Thanksgiving !

Quel miracle !

 

 

Jamais. Jamais plus ils n'auraient faim. Car maintenant il était là pour subvenir à leurs besoins, car il avait pris les rênes du pays.

 

 

 

Merci !

Merci, Monsieur Obama !

Merci, Monsieur le Président !

Criaient-ils tous, en pleurant... 

 

 

 

 

Et vous savez ce qu'il leur a dit alors ?

 

Il leur a dit :

"Vous pouvez m'appeler Barack."

 

 

Quoi ?

Oui, vous avez bien entendu, ou plutôt bien lu !

Il leur a dit de l'appeler "Barack" !

 

Incroyable !

 

 

Mais ce que ces gens ne savaient pas, parce qu'ils n'avaient pas suivi les infos très attentivement, en raison du genre d'existence qu'ils menaient, n'ayant pas l'occasion de lire le journal tous les jours, ce qu'ils ne savaient pas, c'est que cet Homme, ce Sauveur, ce généreux Messie, avait amassé un trésor de près d'un milliard de dollars en quelques mois.

 

Alors pour lui, offrir un peu de poulet et quelques pommes de terre, ne représentait pas un très grand sacrifice financier.

 

 

 

 Et soudain, nous revoici plongés des siècles en arrière, quand la haute société rendait généreusement visite aux pauvres, et leur apportait un panier de victuailles pour Noël ou pour Thanksgiving.

 

Mais le monde a changé, semble oublier Monsieur Obama. Ce n'est pas de charité dont ces défavorisés de la vie ont besoin.

 

 

Et une fois de plus on a eu là un parfait exemple de l'extrême arrogance de Obama et de sa femme, de leur condescendance, de leur mépris insupportables. 

Cette petite promenade à travers les rues de Chicago n'avait qu'un seul et unique but : offrir de belles images destinées à être diffusées en boucle sur les chaînes de télé américaines et à travers le monde entier.

 

En bref, tout n'était qu'opération de communication savamment orchestrée, comme tout ce qu'a toujours fait Obama.

  

 

 

Mais une fois de plus, il n'y a rien, rien du tout derrière ce geste.

 

Ce sont environ 600 familles qui ont bénéficié de cette distribution de nourriture dans ce quartier cette année, alors qu'elles n'étaient que 270 à la même période l'an dernier.

 

Alors, comment doit-on interpréter cette hausse spectaculaire ?

Certainement pas en pensant que c'est leur grande envie de rencontrer en personne le président qui a fait affluer ces familles !

Ne serait-ce pas plutôt la preuve d'une situation économique qui s'aggrave, et qui laisse chaque jour de nouvelles familles sur le bord du trottoir ? La perspective de pouvoir faire un bon repas pour Thanksgiving a sans doute été leur seule motivation...

 

 

Et au lieu de remercier leur nouveau président, je pense que ces personnes auraient dû lui demander :

Cher Monsieur le Président, que comptez-vous faire pour nous de concret dans deux mois, quand vous entrerez en fonction ?

 

 

Mais tout ça, c'est une autre histoire...

De celles qui ne correspondent pas du tout à ce joli conte de fées...

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Z
Mais si les peuvres n'ont pas de pain, s'étonnait Marie-Antoinette, qu'ils mangent de la brioche... En voila une bien belle histoire bien plus bankable que les galas de "charité" auxquels Mr O. a pu participer pendant la campagne, auprès de la jet set et des millionnaires en smoking.
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